Où rencontre-t-on nos vrais amis?
De nos jours, beaucoup de personnes se plaignent de la rareté de l’amitié sincère et durable, même si d’autres promettent justement cette amitié durable et sincère, à travers le net. Pour notre part, nous en doutons. Mais cela n’exclut pas forcément l’existence de bons et vrais amis. Tout est question du lieu et des circonstances des rencontres.De nos jours, et c'est notre conviction du moment, les vrais amis se recrutent parmi deux lots de personnes. Le premier lot est celui des personnes avec lesquelles nous avons longtemps trimé au village (ou à l'âge d'innocence pour ceux qui sont nés et grandir en ville).Le deuxième lot, est celui des personnes avec lesquelles nous avons longtemps trimé au collège ou au lycée. Il se peut qu'une ou quelques personnes satisfassent toutes ces deux exigences c'est-à-dire qu'il peut arriver que nous ayons fait le village (ou l'enfance pour ceux de la ville) et le collège ou le lycée ensemble. C'est donc parmi ces personnes que se recrutent les vrais amis. Nous disons bien "se recrutent". Nous pouvions inter changer ce mot avec "se trouvent", "se rencontrent" etc. C'est pour dire que toutes les personnes avec lesquelles nous avons fait ce parcours ne sont pas forcément des amis, encore moins des vrais amis. D’aucuns se demanderaient pourquoi nous nous sommes limité au lycée dans notre énumération. C'est parce que nous n'avons pas fait l'université. Mais même si c'était le cas, nous n'allions pas classer les personnes rencontrées à l'université dans le lot des amis (au sens où nous entendons le terme), sauf si cette personne ou ces personnes a ou ont fait le prime parcours avec nous, c'est-à-dire le village (ou la ville) et le collège ou le lycée. Pour nous, jusqu'au lycée, les relations se tissent au gré du hasard et se bonifient au fil du temps et des vicissitudes de la "petite" vie. C'est une pure candeur guidée par la seule intuition, la volonté et la joie communément partagée d'être ensemble. Mais au-delà, les calculs égoistes et les mesquineries humaines entrent en jeu; toute relation tendant à se fonder ou se fondant carrément sur des enjeux, souvent, très souvent égoïstes. De nos jours où L'AVOIR fait L'ETRE, nous, nous classerons les personnes rencontrées à l'université ou dans la vie active pour les travailleurs (les salariés, si vous voulez), comme des connaissances et non des amis. Il arrive qu'il y'ait une parfaite entente, une communauté de vue, mais il subsiste toujours une petite arrière pensée quelque part et qui finira toujours par se révéler suivant les circonstances. Si fait que, de nos jours, toute idée née, aussi noble et louable soit elle, est vite souillée, corrompue par des considérations ou des réflexions du genre: « je gagne quoi là-dans? », « quelle est ma part? » ou encore « il faut être bête pour faire tout ça pour rien », « s'il fait tout ça, c'est qu'il y gagne quelque chose » etc. En un mot comme en mille, toutes ces expressions renvoient à l’expression : « Les intérêts guident les pas ». Dans un environnement et une atmosphère pareils, rares sont ceux qui viennent vers nous ou vont vers les autres avec un esprit désintéressé. C'est vrai que ce sont les temps et les conditions de vie qui sont permanemment évoqués pour justifier ces comportements ou ces ...déviances. Mais tout de même, il nous faut préserver et conserver le minimum. Enfin…Bref, comme le disait un éminent penseur, « chaque génération a sa part de mission à accomplir et il n’ya que deux alternatives. Soit elle l’accomplit et jouit pleinement des fruist de sa lutte, ou bien au contraire, elle la trahit et en subit pleinement aussi les conséquences ». Nous voilà donc rappélés de notre entière responsabilité face à la situation que nous vivons actuellement.Alors, il ne nous reste plus qu’à faire une option, individuellement d’abord et collectivement par la suite. C’est une exigence qui urge.
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