Riposte de l'Armée Malienne face aux attaques des irrédentistes du MNLA: Le Président Amadou Toumani TOURE avait-il le choix?
RIPOSTE DE L’ARMEE MALIENNE FACE AUX ATTAQUES DES IRREDENTISTES DU MNLA.
Le Président Amadou Toumani TOURE avait-il le choix ?
Depuis le déclenchement des hostilités dans le Nord malien par les irrédentistes du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, le Mali n’a cessé de voir les projecteurs des caméras et autres micros et plumes braqués sur lui, la recherche du scoop oblige. Même si les regards ne sont forcément pas les mêmes sur ce qui fait l’actualité au Mali. Le contraire nous aurait d’ailleurs surpris. De même, les soucis des premiers acteurs de ce conflit ne sont pas aussi les mêmes.Dans notre tout premier écrit sur ce bolg, nous affirmions que la situation devrait embarrasser Amadou Toumani TOURE, le Président-Général que toute autre personne au Mali et à l’étranger.En effet, comment devait agir le Président Amadou Toumani TOURE, telle était notre préoccupation.Est-ce en Président, donc en rassembleur, mais qui voit l’unité de son pays mise à rude épreuve. ? Est-ce en Général de la rédoutable armée malienne que devaient justement craindre les rebelles du MNLA ? Au fil des jours et des tournures prises par ce qu’il convient desormais d’appeler le conflit malien, le Général-Président Amadou Toumani TOURE semble progressivement adopter les deux réactions, et ce, suivant les circonstances. Depuis fort longtemps, ATT a toujours préféré le dialogue à l’usage de la force face aux agissements des irrédentistes du Septentrion malien. Si fait que l’Algérie et la Mauritanie qui étaient beaucoup plus va-t-en guerre, le considéraient comme le ventre mou de ce qui était considéré jusque-là comme une lutte contre des terroristes. C’est sûrement galvanisés par cette attitude par trop attentiste que les Azawadiens se sont permis de mener des attaques contre des garnisons maliennes allant jusqu’à revendiquer des prises de villes entières et se livrant ainsi à des exécutions sommaires, toute chose qui constitue une violation flagrante des Droits de l’Homme. Cette situation a jeté de nombreux maliens sur la route de l’exil, qui au Niger, en Algérie ou encore au Burkina Faso à la recherche d’un endroit plus sûr et tranquille. Mais trop, c’est trop. En tout cas c’est ce message que semblent envoyer le Général ATT et toute son armée aux rebelles armés de l’Azawad. En effet, en pauffinant un plan de riposte ou de reconquette des villes jusque-là tenues par le MNLA, le Général-Président semble vouloir dire que la récréation est terminée et que le temps du dialogue civilisé est revolu. Comme le MNLA n’entend que le langage des armes, nous irons sur le terrain militaire semble vouloir dire le premier citoyen malien. Et c’est tout à son honneur. D’abord, en tant que président sortant, il ne voudrait pour rien au monde léguer à son successeur, un Mali mutilé. En plus, en tant que Général de l’Armée malienne, il se devait de réagir energiquement pour redorer le blason de cette communauté humaine et redonner le moral à la troupe, à sa troupe. L’un dans l’autre, la réaction militaire de Bamako est la bienvenue. Elle a même tardé à venir sommes-nous tenté de dire. Mais ne dit-on pas que mieux vaut tard que jamais ? En tout cas, il était temps et vivement que le Général ATT et toute l’Armée malienne mettent en déroute cette bande dangereuse hors d’état de nuire. Et pour ce faire, le Général-Président a besoin de tout le monde, y compris des armées étrangères. Pourquoi pas?!
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